Cette section est
particulièrement importante. Signalez de nouveau que la technique VLSM ne
fonctionne pas avec les protocoles RIP Version 1 (RIP v1) et IGRP. Veillez à ce
que les étudiants examinent toutes les figures de cette section. Autorisez-les
à noter les étapes nécessaires au calcul VLSM dans leurs journaux techniques.
Assurez-vous qu'ils sachent bien où se trouve la ligne de division. Il est
essentiel qu'ils utilisent ici la représentation binaire afin de se
familiariser avec les divisions.
Ceci est un TP pour les étudiants.
Laissez-les effectuer la procédure, puis donnez-leur une série d'exemples
avec un nombre d'hôtes différent. Ce TP peut être réalisé dans le cadre
des devoirs et conservé dans les journaux techniques. Demandez aux étudiants de
présenter et d'expliquer leurs réponses à la classe.
Le TP de cette
section permettra aux étudiants d'apprendre à calculer des sous-réseaux
VLSM.
Objectifs
Créer un système d'adressage à l'aide de
la technique VLSM.
Scénario
L'adresse CIDR 192.168.24.0
/22 est attribuée et doit prendre en charge le réseau indiqué dans le
schéma.
Le type de connexion IP non numéroté et la traduction
d'adresses réseau (NAT) ne sont pas autorisés sur ce réseau. Créez un
système d'adressage conforme aux exigences du schéma.
Solution de
l'exemple (avec le sous-réseau zéro) :
92.168.24.0/22 ne génère pas quatre routes supernet. Il s'agit de la
route supernet elle-même. Si vous l'examinez du point de vue de la
classe C, elle génère quatre réseaux de classe C.
Il est possible d'attribuer les éléments suivants aux liaisons série :
a. 192.168.27.244/30 avec les adresses hôte 192.168.27.245 et
192.168.27.246
b. 192.168.27.248/30 avec les adresses hôte 192.168.27.249 et
192.168.27.250
c. 192.168.27.252/30 avec les adresses hôte 192.168.27.253
et 192.168.27.254
Il est possible d'attribuer, à des LAN, les sous-réseaux suivants,
avec les masques correspondants, afin d'accueillir le nombre d'hôtes
requis sur chaque sous-réseau :
a. LAN 1—400 hôtes : 192.168.24.0/23
(29 = 512 - 2 = 510 hôtes de 192.168.24.1 à 192.168.25.254)
b.
LAN 2 —200 hôtes : 192.168.26.0/24 (28 = 256 - 2 = 254 hôtes de
192.168.26.1 à 192.168.26.254)
c. LAN 3—50 hôtes : 192.168.27.0/26
(26 = 64 - 2 = 62 hôtes de 192.168.27.1 à 192.168.27.62)
d.
LAN 4—50 hôtes : 192.168.27.64/26 (26 = 64 - 2 = 62 hôtes de
192.168.27.65 à 192.168.27.126)
REMARQUE:
Les adresses attribuées aux interfaces série ont été
sélectionnées à l'extrémité supérieure de la plage d'adresses
disponibles. Les adresses des LAN commencent au début de la plage
d'adresses pour permettre l'extension des liaisons série et des LAN
dans l'intervalle.
Cela laisse libre la plage d'adresses de 192.168.27.128 à
192.168.27.243. Rappelez-vous que la plage supérieure d'adresses a été
utilisée pour les interfaces série au cours de l'étape 2.
Objectifs
Créer un système d'adressage à l'aide de la technique VLSM.
Scénario
L'adresse CIDR 192.168.30.0 /23 est attribuée et
doit prendre en charge le réseau indiqué dans le schéma.
Le type de
connexion IP non numérotée et la traduction d'adresses réseau (NAT) ne
sont pas autorisés sur ce réseau. Créez un système d'adressage conforme
aux exigences du schéma.
Solution de l'exemple (avec le
sous-réseau zéro) :
192.168.30.0/23 ne génère pas deux routes supernet. Il s'agit de la
route supernet elle-même. Si vous l'examinez du point de vue de la
classe C, elle génère deux réseaux de classe C.
Il est possible d'attribuer les éléments suivants aux liaisons série :
a. 192.168.31.192/30 avec les adresses hôte 192.168.31.193 et
192.168.31.194
b. 192.168.31.196/30 avec les adresses hôte 192.168.31.197 et
192.168.31.198
c. 192.168.31.200/30 avec les adresses hôte 192.168.31.201
et 192.168.31.202
Il est possible d'attribuer, à des LAN, les sous-réseaux suivants,
avec les masques correspondants, afin d'accueillir le nombre d'hôtes
requis sur chaque sous-réseau :
a. LAN 1 —120 hôtes : 192.168.30.0/25
(27 = 128 - 2 = 126 hôtes de 192.168.30.1 à 192.168.30.126)
b.
LAN 2—90 hôtes : 192.168.30.128/25 (27 = 128 - 2 = 126 hôtes de
192.168.30.129 à 192.168.30.254)
c. LAN 3—60 hôtes : 192.168.31.0/26
(26 = 64 - 2 = 62 hôtes de 192.168.31.1 à 192.168.31.62)
d.
LAN 4—24 hôtes : 192.168.31.64/27 (25 = 32 - 2 = 30 hôtes de
192.168.31.65 à 192.168.31.94)
e. LAN 5—30 hôtes : 192.168.31.96/27
(25 = 32 - 2 = 30 hôtes de 192.168.31.97 à 192.168.31.126)
f.
LAN 6—20 hôtes : 192.168.31.128/27 (25 = 32 - 2 = 30 hôtes de
192.168.31.129 à 192.168.31.158)
g. LAN 7—24 hôtes : 192.168.31.160/27
(25 = 32 - 2 = 30 hôtes de 192.168.31.161 à 192.168.31.190)
REMARQUE:
Les adresses attribuées aux interfaces série ont été
sélectionnées à l'extrémité de la plage d'adresses affectées aux LAN
au cours de l'étape 3. Cela laisse libre la plage d'adresses de
192.168.31.204 à 192.168.31.255.
La technique VLSM permet de gérer les adresses IP. VLSM permet de
définir un masque de sous-réseaux répondant aux besoins de la liaison ou du
segment. Un masque de sous-réseau devrait en effet répondre aux besoins d’un
LAN avec un masque de sous-réseau et à ceux d’une liaison WAN point à point
avec un autre.
Observez l’exemple de la figure
qui illustre le mode de calcul des sous-réseaux avec VLSM.
L’exemple contient une adresse de classe B, 172.16.0.0, et deux LAN
nécessitant au moins 250 hôtes chacun. Si les routeurs utilisent un protocole
de routage par classes, la liaison WAN doit être un sous-réseau du même réseau
de classe B, à condition que l’administrateur n’utilise pas le type de
connexion IP non numéroté. Les protocoles de routage par classes tels que RIP
v1, IGRP et EGP ne sont pas compatibles avec VLSM. Sans VLSM, la liaison WAN
devrait utiliser le même masque de sous-réseau que les segments LAN. Un masque
de 24 bits (255.255.255.0) peut accueillir au moins 250 hôtes. / Un masque de
24 bits (255.255.255.0) peut accueillir 254 hôtes.
La liaison WAN n’utilise que deux adresses, une pour chaque
routeur. 252 adresses seraient donc gaspillées.
Si la technique VLSM
était utilisée dans cet exemple, il serait toujours possible d’utiliser un
masque de 24 bits sur les segments LAN pour les 250 hôtes. Un masque de 30 bits
pourrait alors être utilisé pour la liaison WAN qui ne requiert que deux
adresses hôte.
Dans la figure
, les adresses de sous-réseau utilisées sont celles générées après la
subdivision du sous-réseau 172.16.32.0/20 en plusieurs sous-réseaux /26. La
figure indique où les adresses de sous-réseau peuvent être appliquées en
fonction du nombre d’hôtes requis. Par exemple, les liaisons WAN utilisent les
adresses de sous-réseau qui ont le préfixe /30. Ce préfixe n’autorise que deux
hôtes, juste assez pour une connexion point à point entre deux routeurs.
Pour calculer les adresses de sous-réseau utilisées sur les liaisons WAN,
vous devez subdiviser un des réseaux /26 inutilisé. Dans cet exemple,
172.16.33.0/26 est subdivisé avec le préfixe /30. Quatre bits de sous-réseau
supplémentaires sont ainsi générés ce qui crée 16 (24) sous-réseaux
pour les WAN. La figure
indique comment travailler avec un système de masque VLSM.
VLSM
autorise la subdivision en sous-réseaux d’une adresse déjà divisée. Par
exemple, considérons l’adresse de sous-réseau 172.16.32.0/20 et un réseau ayant
besoin de 10 adresses hôte. Cette adresse de sous-réseau permet d’utiliser plus
de 4000 (212 – 2 = 4094) adresses hôte, mais la plupart d’entre
elles seront gaspillées. La technique VLSM permet de diviser encore l’adresse
172.16.32.0/20 pour obtenir davantage d’adresses réseau avec moins d’hôtes par
réseau. Par exemple, en subdivisant les sous-réseaux 172.16.32.0/20 à
172.16.32.0/26, vous obtenez 64 (26) sous-réseaux supplémentaires
pouvant chacun gérer 62 (26 – 2) hôtes.
Étape 1 Écrivez
172.16.32.0 au format binaire.
Étape 2 Tracez une ligne verticale
entre le 20ème et le 21ème bit, comme l’illustre la
figure
. /20 correspond à la frontière d’origine.
Étape 3 Tracez
une ligne verticale entre le 26ème et le 27ème bit, comme
l’illustre la figure
. La frontière d’origine /20 est déplacée de six bits vers la droite,
devenant /26.
Étape 4 Calculez les 64 adresses de sous-réseau en
utilisant les bits qui se trouvent entre les deux lignes verticales, de la plus
petite à la plus grande valeur. La figure montre les cinq premiers sous-réseaux
disponibles.
Il est important de garder à l’esprit que seuls les
sous-réseaux inutilisés peuvent être subdivisés. Si une des adresses d’un
sous-réseau est utilisée, ce sous-réseau ne peut plus être subdivisé. Dans
notre exemple, quatre numéros de sous-réseau sont utilisés sur les LAN. Un
autre sous-réseau, inutilisé (172.16.33.0/26), est subdivisé pour être utilisé
sur les WAN.
Au cours de ce TP, les
étudiants utiliseront la technique VLSM (Variable-Length Subnet Mask) pour
gérer plus efficacement l’attribution des adresses IP et réduire le nombre
d’informations de routage au niveau supérieur.